Il é-tait une fois une pe-ti-te pou-le rous-se qui cher-chait quel-que cho-se à man-ger. Un jour elle dé-cou-vrit d'ap-pé-tis-sants grains de blé et dé-ci-da de les se-mer plu-tôt que de les pi-co-rer.
- Co-chon, mon a-mi co-chon ! Peux-tu m'ai-der à se-mer ces grains de blé ? lui de-man-da la pou-le
- Je ne peux pas ! Je dois al-ler pren-dre mon bain de boue
A-lors la pe-ti-te pou-le rous-se se-ma ses grains de blé tou-te seu-le et de beaux é-pis sor-ti-rent de ter-re.
- Ca-nard, mon a-mi ca-nard! Peux-tu m'ai-der à ré-col-ter ces é-pis de blé ? lui de-man-da la pe-ti-te pou-le rous-se
- Je ne peux pas, je prends mon bain, lui ré-pon-dit-il
A-lors la pe-ti-te pou-le rous-se ré-col-ta ses é-pis tou-te seu-le, puis elle les mit dans un grand sac pour al-ler les mou-dre au mou-lin mais que le sac était lourd et la pou-le é-tait pe-ti-te !
- Chat, mon a-mi chat ! Peux-tu m'ai-der à por-ter ce sac de blé ? lui de-man-da la pe-ti-te pou-le rous-se.
- Je ne peux pas, je n'ai pas fi-ni ma si-es-te, lui ré-pon-dit-il.
A-lors la pe-ti-te pou-le rous-se por-ta ses lourds sacs de blé tou-te seu-le. Elle sor-tit les é-pis du sac tou-te seu-le. Elle sé-pa-ra les grains des é-pis tou-te seu-le. Elle je-ta les grains au mou-lin tou-te seu-le. Elle ra-mas-sa sa fa-ri-ne et la mis en sac tou-te seu-le.
Puis ar-ri-vée chez elle, elle prit de l'eau, du sel, de la le-vu-re et sa fa-ri-ne pour pré-pa-rer sa pâ-te à pain.
Et de longs mo-ments du-rant, elle pé-trit la pâ-te tou-te seu-le.
Ni le co-chon, ni le ca-nard, ni le chat ne vin-rent l'ai-der.
En-fin le pain fut prêt et la pou-le le sor-tit du four. Quelle dé-li-ci-eu-se o-deur !
Le co-chon, le ca-nard et le chat ar-ri-vè-rent pres-te-ment :
Pou-le, no-tre a-mie pou-le ! Pou-vons-nous t'ai-der à man-ger ce bon pain ?
La pe-ti-te pou-le rous-se ré-flé-chit lon-gue-ment puis dit :
- J'ai se-mé le blé tou-te seu-le. J'ai ré-col-té le blé tou-te seu-le. Jai por-té les sacs tou-te seu-le. J'ai pé-tris la pâ-te tou-te seu-le.
A-lors je vais man-ger ce bon pain TOU-TE SEU-LE!