Il é-tait une fois une ma-man chè-vre qui vi-vait a-vec ses septs pe-tits che-vreaux.
- Je m'en vais cher-cher à man-ger. N'ou-vrez à per-son-ne et sur-tout at-ten-tion au loup! Vous le re-con-naî-trez à sa voix gra-ve et à ses lon-gues pat-tes noi-res.
A pei-ne fut-elle par-tit que le loup frap-pa à la por-te.
- C'est moi vo-tre mè-re ! Ou-vrez-moi mes chers en-fants...
- No-tre ma-man a une voix dou-ce, pas toi ! Tu es le loup nous n'ou-vri-rons pas.
Mais le loup é-tait bien dé-ci-dé à les cro-quer et a-va-la de la craie pour a-dou-cir sa voix.
- C'est moi vo-tre mè-re, ou-vrez-moi mes chers en-fants...
Mais les che-vreaux vi-rent la pat-te noi-re du loup et n'ou-vri-rent pas.
A-lors le loup trou-va de la fa-ri-ne pour y plon-ger sa pat-te.
- C'est moi vo-tre mè-re, ou-vrez-moi mes chers en-fants...
- Mon-tre pat-te blan-che !
Le loup mon-tra sa pat-te blan-che et la por-te s'ou-vrit. Il se je-ta aus-si-tôt sur les che-vreaux et les dé-vo-ra tous sauf le pe-tit der-ni-er qui eut le temps de se ca-cher.
A son re-tour, ma-man chè-vre trou-va la mai-son en dé-sor-dre et un seul che-vreau ter-ri-fié.
Le loup est ve-nu, ra-con-ta-t-il. Il a man-gé tous mes frè-res.
Ils trou-vè-rent le loup en-dor-mi au pied d'un ar-bre.
- Vi-te ! des ci-seaux, du fil et une ai-guil-le ! dit la mè-re à son pe-tit.
Cric-Cric ! Ma-man chè-vre dé-cou-pa le ven-tre du loup et en sor-ti six pe-tits che-vreaux ef-fra-yés mais vi-vants. Puis elle mit six gros-ses pier-res dans le ven-tre du loup avant de le re-cou-dre.
Le loup en se ré-veil-lant a-vait le ven-tre si lourd qu'il vou-lut boi-re au puits mais il tom-ba tout au fond !
Et per-son-ne ne le re-vit ja-mais...